Jérôme Balança : "Le sport au cœur de la vie"
Interview du Président, revue EMPAN - Juin 2020
À partir d’un entretien avec Bruno Ranchin
Interview de Jérôme Balança, Président de MIXAH
Je suis né et j’ai grandi à Toulouse. J’ai pratiqué différents sports : individuels, tennis et judo, et puis collectifs : foot, rugby et pour finir basket. Dans ce parcours un peu atypique qui est le mien, on découvre une maladie épileptique lors de ma dernière année du cycle primaire qui m’interdit toute pratique sportive. Pour moi, c’était déjà un mal-être d’être diagnostiqué et dans un deuxième temps de me couper de l’activité sportive, puisque j’ai toujours baigné dans cet esprit sportif, grâce à mon père, qui est un ancien rugbyman et qui m’a transmis les valeurs du sport.
Malgré tout, j’ai pu reprendre une activité en découvrant le basket. Je rentre dans une salle lors d’un déménagement en famille à Muret. Après avoir vécu dans les quartiers de Toulouse. Un mercredi après- midi, c’est plutôt le basket qui s’ouvre à moi puisque je suis grand et qu’un coach me repère.
Je lui plaque mon interdiction de pratique sportive et cet éducateur se bouge pour défendre auprès de ma famille et de mon neurologue le fait que je puisse faire une activité basket, argumentant que c’est un sport en salle où l’on maîtrise son corps, où on limite le nombre de contacts notamment ; le neurologue lève l’interdiction sportive.
Avant, je faisais du rugby et je n’y ai plus droit. Je rentre dans cette activité sportive, on m’inclut même puisque je suis épileptique, sous Valium, sous Dépakine, donc avec des gros traitements chimiques. Et puis on est dans un conflit familial, avec une maman pas trop bienveillante ...
Alors je me remets à fond dans la pratique sportive. Et mon sport, le basket, me détecte, m’envoie dans le réseau de détection, pôle et centre de formation, et après la lignée professionnalisation du joueur. Je suis parti jouer dans toute la France avec différents contrats. Ils m’ont permis de découvrir les associations sportives, qu’elles soient professionnalisées ou en amateur. Et l’envie est venue de m’impliquer auprès de la formation des jeunes, de m’investir dans les associations. Ensuite, de me former pour être éducateur sportif, puis d’obtenir un diplôme d’État jeunesse, éducation populaire et sportive ...
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